Edtech : Cood en redressement judiciaire cherche repreneur

Il ya quelques jours Cood annonçait sur les réseaux sociaux être un redressement judiciaire et être à la Recherche d’un repreneur par l’entremise de sa co-dirigeante Gaelle Madelin-Girardeau. L’entreprise fortement déficitaire et arrivée en fin d’utilisation des fonds levés n’a pas su trouver à temps un équilibre économique pour assurer sa viabilité. Elle a jusqu’au 21 Octobre pour trouver une solution.

Cood propose des ressources éducatives et ludiques pour accompagner chacun dans un meilleur usage du numérique au quotidien. A travers une pédagogie centrée sur le jeu, Cood permet de développer ses compétences numériques à chaque étape de sa vie : à l’école, à la maison et au travail, elle compte environs une trentaine de collaborateurs.

après Station F, Cood avait installée son siège social à Orléans, au sein de LAB’O, incubateur numérique de la French Tech Loire Valley dans la région d’Orléans en 2016 par ses deux fondateurs , elle a su séduire un grand nombre d’acteurs du système éducatif, remporté des prix, et des ressources ludiques pour apprendre à dompter le numérique.COOD est membre de EdtechFrance.

Après une première levée de 360 000 euros en mars 2018, Cood avait levé 1,6 million d’euros en 2019 auprès de Sofimac Innovation et Bpifrance. Elle signait la plus importante levée de fonds en amorçage de l’Edtech en France, pour lui permettre de renforcer son équipe de développeurs et game designers pour développer et diversifier le contenu de sa plateforme. cood.fr

si vous êtes intéressés par un rachat : http://ajadataroom.fr -> COOD SAS

« Une saison avec la Sécu », une 3ème édition riche en nouveautés

« Une saison avec la Sécu » est un dispositif pédagogique gratuit, expérimenté en 2020, piloté par l’Ecole nationale supérieure de la Sécurité sociale (EN3S), en partenariat avec les organismes nationaux et locaux de protection sociale.

Il est proposé à l’ensemble des enseignants en lycée (pré-bac et post-bac) et à leurs classes, quelle que soit leur académie d’appartenance, et ouvert à tout professionnel de l’éducation et de la jeunesse engagé dans la promotion de la citoyenneté sociale auprès des 16-25 ans. Le succès des deux premières saisons a conduit l’EN3S et ses partenaires à renouveler et élargir le dispositif, désormais national, pour une saison 3 riche en nouveautés… 

Du lundi 14 novembre 2022 au vendredi 3 février 2022, retrouvez sur le site unesaisonaveclasecu.fr une offre pédagogique gratuite composée :

de webinaires de 55 minutes, animés par des professionnels de la protection sociale et accessibles sur inscription ;
de ressources pédagogiques en libre accès (jeux, vidéos etc.) associées à des kits d’accompagnement destinés aux enseignants ;
d’évènements locaux en présentiel (conférence, café Sécu etc.) ;
de projets participatifs (challenge, hackathon etc.).

LES THEMATIQUES AU PROGRAMME :

La Sécu c’est quoi ? les fondements de notre système de solidarité, ses missions, ses valeurs et ses défis.
Droits, démarches et devoirs : des ressources et animations pour mieux connaître les droits et démarches des jeunes en matière de santé, famille, retraite et travail au quotidien.
Prévention : une sensibilisation aux enjeux et aux bons réflexes en matière de santé et de numérique.
Travailler à la Sécu : des webinaires et des ressources pour découvrir l’employeur Sécurité sociale, la diversité de ses métiers, les voies d’accès et les parcours de carrière.
Challenge-toi, sois acteur de la Sécu : des défis qui invitent les jeunes à créer, imaginer, innover…
La solidarité vue par les jeunes : une sélection de projets lauréats du concours national « Jeunes, solidaires et citoyens ».

REGARDS D’ENSEIGNANTS AYANT PARTICIPÉ AUX DERNIERES SAISONS :

« Pédagogique, ludique, innovant, tout y est ! »

« C’est un dispositif hybride très pertinent qui offre aux élèves comme aux enseignants une autre manière d’appréhender les contenus et d’actualiser ses connaissances »

« Le vrai plus : l’approche terrain. Nos élèves et étudiants doivent bénéficier d’informations concrètes venant de professionnels pour pouvoir se projeter »

Retrouvez le programme complet : unesaisonaveclasecu.fr

CESI inaugure son nouveau Campus à Brest

Acteur majeur de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, implantée à la pointe bretonne depuis 2014, l’école d’ingénieurs CESI inaugure son nouveau campus à Brest, à l’image de ses ambitions dans la région.

Présent jusqu’ici sur deux sites distincts, le nouveau bâtiment brestois de CESI permettra de rassembler l’ensemble des formations et activités sur un seul site d’une superficie de 1400 m², réparti sur deux niveaux. Cette inauguration témoigne de la croissance de l’école en nombre d’étudiants et constitue un véritable démonstrateur des innovations pédagogiques de CESI. Elle marque une première étape dans le développement du campus de Brest, en attendant la construction d’un second bâtiment de 4000 m2 à la rentrée 2025.

Convaincu de l’intérêt et de la richesse de choisir des approches pédagogiques diversifiées, CESI a fait le choix des pédagogies actives qui place l’étudiant au cœur du projet d’apprentissage. Cette méthode qui allie études théoriques multidisciplinaires et expérimentations sera mise en place sur le campus de Brest grâce à un fablab dernière génération, le Lab’CESI, ainsi qu’une salle de TP abrités dans ce nouveau bâtiment. Ces espaces comprennent des imprimantes 3D, une découpeuse 3D, des casques RA/RV… Pionnier de l’apprentissage, ce nouvel environnement de travail, d’expérimentation et de vie étudiante permettra à CESI de renforcer sa position dans l’écosystème local et de tisser de nouveaux liens avec les entreprises de la région.

À la rentrée 2022, CESI a annoncé le développement de ses activités sous une seule marque afin d’affirmer son positionnement d’acteur majeur de l’enseignement supérieur. Historiquement structurée autour de trois marques écoles réparties dans ses 25 campus en France : CESI École d’Ingénieurs, CESI École Supérieure de l’Alternance et CESI École de Formation des Managers, l’école a fait le choix de développer l’ensemble de ses offres avec une image unifiée et une communication simplifiée : CESI.

Ce nouveau positionnement, comprend le développement de huit programmes de formation, dont des programmes « passerelles », afin de faciliter l’intégration du cycle Grande École d’Ingénieur grâce à des remises à niveau, ou encore des programmes pour internationaux. La dimension internationale représente un véritable projet d’école qui va mettre en place de nombreuses actions dans le but d’augmenter le nombre d’étudiants étrangers accueillis au sein de ses différents campus, dont celui de Brest.

Avec les nouveautés, le campus de Brest de CESI propose une offre de formation complète, de bac+2 à bac+5 et en formation professionnelle, qui couvre de nombreux secteurs porteurs d’emplois dans le domaine du BTP, de l’industrie, des RH, de l’informatique & du numérique, et du management

on retiendra pour le numérique :

  • Développeur informatique
  •  Gestionnaire en maintenance et support informatique
  •  Bachelor Concepteur développeur d’applications
  •  Bachelor Administrateur systèmes et réseaux
  •  Manager en architecture et applications logicielles des systèmes d’information 
  •  Manager en infrastructures et cybersécurité des systèmes d’information

Cantoo Scribe présentée à la Journée nationale des DYS

Cantoo start-up sociale et solidaire présente sa solution Cantoo Scribe, un écosystème innovant regroupant l’essentiel des outils numériques pour l’inclusion scolaire.

6 à 8 % de la population française souffrent de troubles de l’attention ayant un impact direct sur l’apprentissage, représentant 2 à 3 élèves par classe et 1 millions d’élèves touchés*. Le manque de sensibilisation du public, de détection systématique engendre beaucoup de souffrance pour les enfants, parents, et des difficultés avec les enseignants dès la grande section, qui se poursuit sur l’ensemble du cycle scolaire.

Créée en 2019, la start-up lilloise Cantoo entend apporter une réponse en mettant à disposition des élèves un écosystème de travail innovant et inclusif qui s’adapte à tous les troubles de l’apprentissage, pour les enfants et les jeunes adultes, et qui aide les enseignants et les parents dans l’accompagne- ment de ces troubles.

Le premier cahier scolaire numérique qui regroupe en un seul et même endroit tous les outils pédagogiques et de compensation et qui s’adapte au rythme d’apprentissage des élèves

Outil de reconnaissance vocale, système de colorisation des syllabes pour faciliter la lecture, espacement des mots pour mieux les voir… La boite à outils développée par Cantoo s’adapte à tous les troubles de l’apprentissage : DYS (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie), TSA (Troubles du spectre de l’autisme), Allophonie et TDAH (troubles de l’attention), afin que chaque élève puisse gérer de manière autonome sa prise de notes, ses exercices et son organisation, du primaire au lycée.

En réunissant toutes les fonctionnalités nécessaires au programme en une seule interface, Cantoo Scribe facilite l’apprentissage des savoirs fondamentaux :

  • la lecture et l’écriture
  • l’organisation et la mémoire
  • le calcul et les sciences
  • l’organisation du travail
  • l’utilisation de supports pédagogiques

Un projet étudiant né à l’École Centrale de Lille, devenue une start-up à impact sociétal

L’histoire commence en 2009, année durant laquelle François Billiou participe à la création d’un tout nouveau logiciel destiné à accompagner les jeunes souffrant de troubles DYS. Plusieurs années se passent et Minashe Selvam, passionnée d’entreprenariat est sensible à cette cause qui lui tient à cœur, rejoint l’aventure. Ensemble, ils projettent de construire une nouvelle vision de l’école. En 2019, le pari est réussi. Ils officialisent Cantoo, une entreprise dédiée au progrès pour l’école numérique. L’équipe lance Cantoo Scribe, le cahier numérique innovant et inclusif pour booster la réussite scolaire.

« Notre ambition est de construire une école plus juste à l’aide d’un outil numérique capable de prendre en compte la singularité de chaque élève en matière d’apprentissage. Sans que cela ne requiert du temps supplémentaire aux enseignants. Les élèves qui utilisent notre solution sont auto- nomes et rendent leurs devoirs comme les autres élèves en envoyant, par exemple, un lien cliquable vers l’exercice réalisé, ou en imprimant la leçon. Il est urgent de supprimer les étiquettes, et ce dès le plus jeune âge pour faire évoluer le regard qui est porté aux personnes atteintes d’une déficience, visible ou invisible » déclare Minashe Selvam.

Aujourd’hui la start-up vient de lever 1M€ auprès du fonds Investir&+ qui soutient des projets entre- preneuriaux à fort impact social et environnemental.
Un nouveau levier de développement qui doit permettre à Cantoo de déployer à une plus large échelle son offre, pour une école de demain plus inclusive, et de continuer à démontrer la facilité d’usage de sa solution digitale auprès des enseignants et des parents. La vision de Cantoo, c’est une mission portée collectivement pour contribuer la construction positive et bienveillante de l’école de demain.

Soutenu et certifié par l’éducation nationale

Soutenue et certifiée par l’Éducation Nationale dans le cadre du dispositif EduUp, Cantoo entend construire l’école de demain et accompagne aujourd’hui 6000 élèves partout en France. Également Lauréat des ressources TNE (Territoires Numériques Educatifs) dans le cadre de France 2030, dédié aux enseignants, Cantoo entend déployer à plus large échelle son offre, pour une école de demain plus inclusive.

Snapchat lance le Centre Parental, un outil destiné aux parents pour la sécurité de leurs enfants

Snapchat lance aujourd’hui son Centre Parental, une fonctionnalité intégrée à la plateforme qui permet aux parents de veiller au mieux à la sécurité de leurs adolescents sur l’application. Avec 27 Millions de visiteurs uniques mensuels, Snapchat est la première application des 15-49 ans (source Médiamétrie Juillet 2022) en France et un outil de communication central chez les jeunes et moins jeunes.

Le Centre Parental a été pensé en concertation avec des experts en sécurité et bien-être en ligne et des familles pour mieux comprendre les besoins des parents et des adolescents, sachant que chaque personne a une approche différente de l’éducation et de la vie privée.  

« La mise en place de cette nouvelle fonctionnalité de contrôle parental par Snapchat va dans le sens d’une meilleure communication entre parents et ados pour les aider à mieux appréhender leurs interactions sociales en ligne« . Justine Atlan, Directrice générale de l’Association e-Enfance/3018.

Ce centre a pour objectif de favoriser la collaboration et la confiance entre parents et adolescents, en reflétant la dynamique de leurs relations dans le monde réel. Il permet aux parents de veiller, avec l’accord de leurs adolescents, avec qui ces derniers sont amis sur Snapchat et leurs interactions sans pour autant s’immiscer dans leurs conversations privées. Les parents peuvent également signaler facilement et confidentiellement tout compte qui leur semble être inquiétant, directement à nos équipes de confiance et de sécurité qui travaillent 24 heures sur 24 pour assurer la sécurité des Snapchatters.

Ces nouvelles fonctionnalités contribueront à responsabiliser à la fois les parents et les Snapchatters, tout en conservant les besoins d’autonomie et de confidentialité des adolescents. En complément, Snapchat fournit aux parents et aux adolescents de nouvelles ressources pour les aider à avoir des conversations constructives et ouvertes sur la sécurité en ligne, comme par exemple notre guide Snapchat pour parents et tuteurs légaux. 

Comment fonctionne le Centre Parental ?

Le Centre Parental est facilement accessible depuis notre barre de recherche dans l’application (en tapant simplement « famille », « sécurité » ou « parent », entre autres termes), qui est visible sur chaque onglet de l’application ou depuis les paramètres de la plateforme. Les parents peuvent alors facilement envoyer une invitation à leurs adolescents qui devront accepter de leur donner accès à la liste de leurs amis et ainsi se connecter à plusieurs Snapchatters dans leur famille et passer facilement d’un compte à l’autre. 

Dans les prochains mois, Snapchat prévoit d’ajouter des fonctionnalités supplémentaires au Centre Parental, notamment de nouveaux contrôles de contenu à destination des parents et la possibilité pour les adolescents d’avertir leurs parents lorsqu’ils nous signalent un compte ou un contenu. Bien que la plateforme modère et contrôle étroitement les contenus présentés sur ses espaces publics, comme Discover et Spotlight, ne permettant pas à du contenu non approuvé d’atteindre un large public, chaque famille a une opinion différente sur ce qui approprié pour leurs enfants et Snapchat souhaite leur donner la possibilité de prendre ces décisions de façon personnelle.

Rocket School annonce sa nouvelle implantation en Normandie

Rocket School, la grande école du numérique, gratuite et rémunérée, qui forme à la vente et au marketing high tech est fière d’annoncer sa nouvelle implantation en Normandie. L’école qui recrute sur les soft skills et sans condition de diplôme accueillera ses nouveaux talents à la Cité Numérique du Havre dès le 12 décembre prochain. Le projet a été initié en collaboration avec les acteurs de la FrenchTech du Havre et a déjà reçu plus d’une vingtaine de promesses d’embauche pour ses futurs étudiants. Une nouvelle implantation qui fait sens puisque Pôle Emploi a déjà noté une explosion de la demande en commerciaux, avec 1280 postes à pourvoir pour 2023 dans la région. Avec le soutien de la Communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, l’école y fera sa première rentrée le 12 décembre et accueillera 30 apprenants. Pour en faire partie, les talents de demain peuvent d’ores et déjà candidater sur le site de la Rocket School. 

Une formation éclair…

Dès le 12 décembre prochain, la Rocket School ouvrira ses portes en Normandie pour y former 30 nouveaux talents.  Pour intégrer l’école, il n’y a pas de condition de diplôme, tout se joue sur la motivation et la personnalité. Depuis son ouverture en 2018, la Rocket School a déjà formé plus de 2000 étudiants – recrutés via un algorithme anti-chômage – et compte déjà 7 campus en France. Une nouvelle fois, elle s’implante dans une région ou le métier de commercial est en tension, afin d’accompagner la croissance des entreprises. Pour cette première session, l’école va former des “commerciaux experts en numérique”, appelés « Digital Business Developer » dans le monde des startups. La formation est aussi opérationnelle qu’intensive. Elle se déroulera en deux temps : les étudiants débuteront par 3 mois de bootcamp (formation intensive) à l’école, suivi d’une alternance de 12 à 24 mois.

Edouard PHILIPPE, Président Le Havre Seine Métropole, Maire du Havre: « Au regard des besoins urgents en recrutement observés pour les métiers du numérique en commerce et marketing sur le territoire du Havre, nous soutenons résolument l’implantation d’un campus Rocket School à la Cité Numérique du Havre. Cette école, avec son modèle unique, génère une dynamique vertueuse pour l’emploi et l’économie. »

Cyril Pierre de Geyer, fondateur de Rocket School « L’ouverture de ce 8e campus au Havre est un projet qui nous tient particulièrement à cœur tant le dynamisme du tissu économique rend criant le besoin en commerciaux. Notre priorité est d’identifier parmi les 134 410 chômeurs en Normandie, les supers talents qui vont s’épanouir dans le métier de la vente et du marketing high tech. »

….désormais accessible à tous pour encourager le recrutement en Normandie !

En association avec la communauté French Tech du Havre, la Rocket School a identifié le besoin de compétences et de formation pour les métiers du commerce dans le secteur du numérique au sein de la région Normandie. 

Manuella Junter, directrice de Rocket School Normandie « Notre région est une terre de promesses qui ne demande qu’à aller de l’avant et l’arrivée de Rocket School va donner à nos entreprises les techniques commerciales des startups et leur permettre de se développer encore plus vite. »

Le Havre Seine Développement : En association avec la communauté French Tech du Havre et Le Havre Seine Développement, la Rocket School a identifié le besoin de compétences et de formation pour les métiers du commerce dans le secteur du numérique au sein de la région Normandie. »

Ouvrir un 8campus à la Cité Numérique au Havre est donc un nouveau défi pour la Rocket School, qui garantit 96% de taux d’embauche après la formation dans ses autres campus. La Cité Numérique, tiers lieu d’innovation est l’endroit parfait pour accueillir cette nouvelle promotion. En effet, la Rocket School tient particulièrement à ce que les élèves soient attachés au cœur de systèmes d’innovations, à l’instar des 7 autres campus présents à Paris, Marseille, Lille, Lyon, Bordeaux, Nantes et Maurice. 

A propos de Rocket School

Rocket School a été co-fondée par Cyril Pierre de Geyer, professeur affilié à HEC Paris, ancien directeur général adjoint d’Epitech, créateur directeur des Executive MBA du groupe IONIS, entrepreneur et business angel. Accompagné de Jérémy Diavet, il s’est entouré d’une équipe d’experts pédagogues innovants. Rocket School prépare des diplômes Bac+3 et Bac+5 et a reçu le label Grande École du Numérique du Ministère de l’Economie et des Finances.

Lien du site internet de Rocket School : https://rocket-school.com/

Les salons de l’orientation de l’étudiant offrent une expérience ludique et immersive

Samedi 15 et dimanche 16 octobre 2022, les rendez-vous incontournables de l’orientation organisés par L’Etudiant reprennent place à Paris Porte de Versailles avec trois salons thématiques : le Salon Partir étudier à l’étranger, le Salon des Grandes Écoles, le Salon des Formations et des Métiers Artistiques.

Pour cette rentrée 2022, l’Etudiant accroit l’expérience visiteur de ses évènements : mur de graffiti digital, découverte du monde du eSport en réalité augmentée, exposition artistique engagée et solidaire. L’Étudiant se mobilise pour offrir aux collégiens, lycéens, et étudiants une expérience ludique et immersive avec des animations accessibles gratuitement dans les allées des salons.

Ces animations uniques, complémentaires aux rencontres avec les établissements et les professionnels de l’écosystème, permettront également aux visiteurs de découvrir de manière immersive des nouveaux métiers porteurs, qui offrent de nombreuses opportunités professionnelles, notamment dans le secteur du digital.

Les trois salons :

Le Salon Partir étudier à l’étranger : avec le Canada mis à l’honneur, ce salon répond aux besoins d’informations et d’accompagnement des jeunes qui souhaitent s’ouvrir à de nouvelles cultures, et aux parents désireux d’intégrer leurs enfants dans un monde sans frontières.

Le Salon des Grandes Écoles : les jeunes et leurs parents pourront échanger avec les responsables des grandes écoles et leurs étudiants, pour découvrir les différentes voies d’accès, les modalités de concours, les filières proposées, les possibilités de parcours à l’international, ou encore les débouchés.

Le Salon des Formations et des Métiers Artistiques : les jeunes et leurs parents pourront échanger avec des responsables d’écoles d’art ou spécialisées dans les domaines du design, de la mode, du jeu vidéo, du cinéma d’animation, des effets spéciaux, de l’audiovisuel, pour affiner leur projet d’orientation.

Chaque salon de l’Etudiant sera « augmenté » par sa propre plateforme en ligne environ un mois avant sa version physique et jusqu’au mercredi suivant.

Objectifs : offrir aux jeunes, grâce à ce nouveau service, une meilleure expérience de visite, peut-être plus inspirante. Ils pourront bénéficier de propositions de parcours de visite thématiques et personnalisés en fonction de leurs centres d’intérêts.

Sur la plateforme en ligne du salon les visiteurs en pleine
réflexion sur leurs choix d’études auront une meilleure
visibilité de ce que le salon leur proposera : plan, liste des exposants (15 jours avant), programme des conférences, contenus issus du site letudiant.fr…

La mise en place de ce nouveau service découle du constat fait sur les salons des années précédentes : les jeunes et leurs parents abordent souvent leur visite sans l’avoir préparée et passent parfois à côté d’informations importantes.

Une fois les portes du salon « physique » fermées, ils pourront également, poursuivre leurs échanges en ligne avec les organismes de formation.

Plus d’infos : https://www.letudiant.fr/etudes/salons.html

Etude : Le travail scolaire à la maison

Les « devoirs » sont trop souvent une source de conflits au sein des familles et mêmeparfoisde tensions avec les enseignantsMobilisée pour améliorer les relations entre familles et École dans unemême communauté éducativel’Unaf a souhaité savoir, à travers une étude inéditece qui se joueautour du travail scolaire à la maison en croisant les regards des enfants, parents et enseignants.

Les enjeux

La réussite scolaire des enfants repose trop souvent sur la capacité des parents à encadrer les « devoirs » ou sur la capacité des enfants à s’y consacrer de manière autonome à la maison. 

S’il est nécessaire pour les élèves d’apprendre et de s’entraîner, il faudrait détendre les tensions familiales liées au travail scolaire du soir, qui engendrent des risques de « décrochage » (cf. Étude qualitative Unaf sur l’absentéisme scolaire). Sans ouvrir le débat sur l’interdiction des devoirs écrits dans le primaire, la façon dont les parents, enfants et enseignants vivent les devoirs est riche d’enseignement.

Les enseignements de l’étude

–   Le travail scolaire à la maison et l’apprentissage des leçons sont perçus par la plupart des enfants et des parents comme des tâches difficiles, mais indispensables pour réussir sa scolarité, voire pour 
« réussir sa vie ». 

–   Autour des « devoirs », les tensions familiales sont parfois fortes.

–   Les enfants sont rarement autonomes pour leur travail scolaire à la maison. Pour de nombreux enfants, une partie des difficultés lors du travail à la maison tient au fait qu’ils n’ont pas compris la leçon exposée en classe et n’ont pas les ressources adaptées pour la revoir et la comprendre.

–   Les parents moins bien outillés en termes de connaissance/compétences et moins disponibles ont moins la capacité d’aider leurs enfants dans leurs devoirs. Certains ont parfois du mal à poser un cadre de travail.

–   La plupart des enseignants sont conscients du stress et des inégalités engendrés par le travail scolaire à la maison, mais les considèrent comme nécessaires pour « assimiler les connaissances », et pour s’entraîner. Face à ce qui semble être une obligation et une fatalité, certaines famillesmettent en lumière des accompagnements innovants et utiles aux enfants comme à leur parent.

–   Certains professeurs expérimentent en effet d’autres manières de faire. Le développement des outils numériques permet aux enseignants d’apporter des supports utiles, mais nécessite un contrôle par les parents.

Les recommandations

Plusieurs pistes émergent de cette étude :

–   Faire effectuer tout ou partie de ce travail scolaire en classe, au moins en primaire en mobilisant des appuis qualifiés pour accompagner les élèves.

–   Répertorier et diffuser les bonnes pratiques des enseignants comme : « apprendre aux enfants à apprendre », personnaliser le travail scolaire en fonction de la progression de l’enfant, indiquer des ressources en ligne, organiser des échanges entre enseignant, parents et enfant en cas de difficultés, donner accès à des exercices ludiques en ligne permettant une progression, etc. La gestion de ce travail hors de la classe pourrait s’intégrer dans la formation initiale et continue des enseignants (meilleure connaissance des mécanismes de la mémoire, des sources de motivation…).

–   Soutenir les parents pour gérer la concentration des enfants, notamment en présence d’outils numériques (cf. ressources de soutien à la parentalité numérique comme www.mon-enfant-et-les-ecrans.fr).

Dans l’objectif d’apaiser les tensions au sein des familles et d’apaiser le lien avec l’Ecole, les enseignements et les recommandations de cette étude seront transmis à nos partenaires de l’éducation nationale et naturellement au Ministre de l’Éducation nationale.

Lire l’étude

Ukraine : 50 000 ordinateurs fournis aux enseignants par Google et l’UNESCO

Alors que la communauté internationale célèbre la Journée mondiale des enseignants, l’UNESCO et Google débutent la distribution de 50 000 ordinateurs aux enseignants ukrainiens pour les aider à dispenser des enseignements à distance. Ils recevront également une formation aux outils numériques.

Une nouvelle mission d’experts de l’UNESCO, déployée en Ukraine du 24 au 28 septembre, a confirmé le besoin urgent de matériel pour soutenir l’enseignement et l’apprentissage dans le pays.

« L’éducation est un droit fondamental pour chaque enfant. Alors que les combats endommagent les établissements scolaires et empêchent de nombreux élèves ukrainiens de retourner à l’école, nous devons fournir des outils d’apprentissage à distance afin d’assurer la continuité éducative », déclare la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants.

Un premier lot de 10 000 ordinateurs distribué

Pour répondre à ce besoin, l’UNESCO, Google et le ministère de l’Éducation et des Sciences de l’Ukraine viennent d’établir un vaste programme de coopération visant à fournir 50 000 ordinateurs aux enseignants. Un premier lot de 10 000 ordinateurs est en cours de distribution aux enseignants des régions de, Dnipro, Soumy et Tchernihiv. Cette distribution sera étendue aux autres régions du pays dans les prochaines semaines.

« C’est un excellent exemple de la manière dont le secteur privé peut unir ses forces à celles des institutions publiques pour élaborer et fournir des solutions appropriées en temps de crise », salue la Directrice générale de l’UNESCO.

Par ailleurs, l’UNESCO va soutenir les enseignants ukrainiens en les formant à l’apprentissage à distance et hybride. Google.org, la branche philanthropique de l’entreprise, soutient l’UNESCO dans la mise en place d’une série de ressources et de cours favorisant le développement professionnel des enseignants. Ces ressources seront axées sur la santé mentale, le soutien psychosocial, l’apprentissage social et émotionnel et la formation pédagogique numérique.

Dans le cadre de cet accord, Google fournira également aux écoles ukrainiennes un accès à la licence Chrome Education Upgrade, qui leur permettra de configurer et de gérer des appareils à distance. Google collaborera avec des partenaires locaux pour former près de 200 000 enseignants aux outils en ligne par le biais d’une série d’ateliers et de ressources. Parallèlement, l’UNESCO offrira un accès complet à ses nombreuses ressources pédagogiques en ligne.

Plus de 40 % des écoles proposent des cours en ligne

Selon les autorités nationales, 2 292 établissements scolaires ont été endommagés et 309 ont été détruits en Ukraine depuis le 24 février 2022, date du début de l’offensive russe contre l’Ukraine. En conséquence, plus de 40 % des écoles ukrainiennes ont dû faire leur rentrée scolaire en ligne.

Depuis sept mois, l’UNESCO soutient le ministère de l’Éducation et des Sciences de l’Ukraine, en lui apportant son expertise et en mobilisant 25 partenaires de sa Coalition mondiale pour l’éducation, dont Google.

De nombreux membres de cette Coalition ont déjà mis en œuvre leurs engagements, en fournissant notamment des conseils psychosociaux aux enseignants, des bourses d’études, des accès gratuits à des cours agréés, des traductions de contenus pédagogiques, etc.

Parmi eux :

  • Coursera a proposé gratuitement son « Coursera for Campus » à tous les établissements d’enseignement supérieur ukrainiens afin de faciliter l’apprentissage en ligne dans des domaines tels que le commerce, la technologie et la science des données.
  • EdX a mis à disposition plus de 1 400 cours en ligne.
  • Khan Academy a traduit ses cours de mathématiques et de sciences en ukrainien.
  • University of the People offre à 1 000 étudiants ukrainiens des bourses pour poursuivre leurs études en ligne.
  • Avec le soutien du Japon, l’UNESCO a également lancé une initiative sur la santé mentale et le soutien psychosocial afin de proposer des interventions dans l’ensemble du système éducatif.

Education : L’UNESCO alerte face à la pénurie mondiale d’enseignants

À l’occasion de la Journée mondiale des enseignants, Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, appelle les gouvernements à renforcer leur soutien aux enseignants, soulignant que la profession peine à conserver ses effectifs et à attirer de nouveaux talents. Il manque 69 millions d’enseignants à travers le monde pour atteindre une éducation de base universelle d’ici 2030. La pénurie la plus sévère se trouve en Afrique subsaharienne.

« Le manque de formation, les conditions de travail souvent difficiles et les financements insuffisants sont autant de facteurs qui fragilisent la profession enseignante et aggravent la crise mondiale de l’apprentissage. L’UNESCO a toujours placé les enseignants au cœur de la lutte pour le droit à une éducation inclusive et de qualité. Il est urgent que cette profession, dont dépend l’avenir de nos enfants, soit mieux reconnue », déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.

Selon les estimations de l’UNESCO, il faudrait 24,4 millions d’enseignants supplémentaires dans l’enseignement primaire et près de 44,4 millions d’enseignants dans l’enseignement secondaire pour atteindre l’objectif d’une éducation de base universelle d’ici 2030. L’Afrique subsaharienne, qui possède les classes les plus surchargées au monde, est aussi la région où les enseignants ont la charge de travail la plus lourde. Les pénuries d’enseignants y sont également les plus criantes, 90 % des écoles secondaires souffrent de sévères manques de personnel.

Publiés à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants 2022, les nouveaux chiffres de l’UNESCO démontrent que pour atteindre les objectifs fixés par l’Agenda 2030, il manque en Afrique subsaharienne 5,4 millions d’enseignants au niveau primaire et 11,1 millions d’enseignants au niveau secondaire. La deuxième région avec le déficit le plus important est l’Asie du Sud : l’UNESCO estime que 1,7 million d’enseignants supplémentaires sont nécessaires au niveau primaire et 5,3 millions au niveau secondaire.

Des conditions de travail à améliorer

Dans les pays à faible revenu, le premier obstacle est la charge de travail. Selon de nouvelles données de l’UNESCO, dans ces pays, chaque enseignant du primaire a en moyenne 52 élèves par classe au niveau primaire, quand la moyenne mondiale est de 26. Ce ratio est particulièrement élevé en Afrique subsaharienne avec 56 élèves par enseignant, et en Asie du Sud avec 38 élèves. En Europe et en Amérique du Nord, on ne compte en moyenne que 15 élèves par enseignant.

Aux difficultés d’encadrement s’ajoutent le manque de formation des enseignants, qui n’ont pas toujours à leur disposition tous les outils nécessaires pour réussir avec leurs classes. Les données de l’UNESCO indiquent que près de 26 % des enseignants du primaire et 39 % des enseignants du secondaire ne possèdent pas les qualifications minimales requises dans les pays à faible revenu, contre respectivement 14% et 16% au niveau mondial. Dans les régions isolées, défavorisées et rurales, les conditions s’aggravent et sont exacerbées par des besoins d’apprentissage accrus au sein de classes multiniveaux et multilingues.

Les enseignantes sont bien plus durement affectées en raison du manque de logements adéquats, de la longueur et de la dangerosité des trajets pour se rendre dans les écoles et du manque de services de garde d’enfants. Tous ces facteurs empêchent le maintien des enseignantes dans les postes situés dans des régions reculées. La sous-représentation des femmes dans certains domaines de connaissances et dans les postes de direction constitue un autre défi permanent.

De meilleures conditions salariales à offrir

Cette crise des vocations est également accentuée par des salaires peu compétitifs. Les données de l’UNESCO indiquent que dans 6 pays sur 10 rémunèrent moins les enseignants du primaire que d’autres professionnels aux qualifications similaires. 

Ce phénomène est particulièrement manifeste dans les pays à revenu élevé. Dans 5 pays sur 6 de ce groupe, les enseignants du primaire perçoivent un salaire moins élevé que les autres professionnels aux profils comparables. Trois pays à revenu élevé ont néanmoins une politique salariale exemplaire en la matière : Singapour, avec un salaire moyen égal à 139 % de celui des professions comparables, l’Espagne (125 %) et la République de Corée (124 %).