Mesurer la perception de l’impact du numérique sur la santé du jeune enfant

À l’approche de la Journée mondiale sans téléphone portable le 6 février, la Fondation pour l’Enfance publie son premier baromètre sur la perception de l’impact du numérique sur les 0-6 ans en partenariat avec l’IFOP. Objectif : établir un état des lieux précis, à partir de l’éclairage à la fois des parents (échantillon représentatif de 603 parents) et des professionnels de santé (403 médecins généralistes et pédiatres)

Les chiffres révèlent plusieurs enseignements majeurs. D’une part, le numérique est un sujet clé pour les parents comme les médecins. Néanmoins, malgré cette vraie prise de conscience, il existe un déficit de connaissances et de compréhension chez les parents : les médecins estiment en effet que ces derniers appréhendent mal les enjeux du développement de leur enfant et qu’ils sousestiment l’impact de leurs propres usages numériques à la maison.

Impact des écrans sur le développement de l’enfant : un risque bien identifié par les médecins que les parents ont encore du mal à appréhender

Le lien entre l’usage des écrans et les difficultés de développement chez l’enfant est évident chez 9 médecins sur 10. Ce lien est fortement observé dans le cas d’un temps d’exposition excessive (à 85%) comme dans le cas d’un contenu inadapté (à 90%) et particulièrement par les pédiatres Les médecins constatent principalement les troubles du comportement à égalité avec le problème de sommeil (84%) et les troubles de l’humeur (78%). Viennent ensuite les troubles de l’attention, la sociabilité, le surpoids et l’obésité, le langage, la maîtrise du vocabulaire, les performances cognitives et l’hyperactivité.

Les parents partagent le même sentiment : 65% des interrogés estiment que l’usage des écrans impacte fortement le développement des enfants. A l’instar des médecins, les troubles du comportement sont la conséquence la plus observée par les parents. 

65% des interrogés estiment que l’usage des écrans impacte fortement le développement des enfants.

Pour autant, au quotidien, la régulation effective du temps d’écran au sein des foyers pose encore question. En effet, 19% des parents avouent que les écrans ont pris beaucoup de place dans leur sphère familiale et qu’ils n’arrivent plus à contrôler leur usage. D’ailleurs,  de nombreux parents peinent à évaluer l’impact des écrans dans différentes situations. 

Ainsi, les parents ont conscience que leur propre utilisation des écrans impacte leurs enfants (adhésion supérieure à 80%), mais de façon modérée dans la mesure où les répondants sont très partagés sur le fait que cela impacte « fortement » leur enfant : par exemple, seul 1 parent sur 2 estime que donner à manger à son enfant en regardant les notifications ou utiliser le téléphone pour lire une histoire avant de se coucher impacte fortement le développement de leur jeune enfant.

Cette tendance plus tempérée des parents résulte d’une certaine méconnaissance selon les professionnels de santé. En effet, 2/3 des médecins interrogés estiment que les parents ne sont pas suffisamment informés sur les étapes du développement cognitif et émotionnel de l’enfant ni sur la sensibilisation aux impacts des usages numériques de l’enfant. Seul 1 parent sur 2 se dit prêt à instaurer des temps d’activité communs, 44% à éteindre la télé pendant les repas, et seulement 22% à désactiver les notifications.

L’exposition indirecte des écrans, un enjeu de santé publique qui doit faire l’objet d’une campagne nationale : le plaidoyer de la Fondation pour l’Enfance

Assez logiquement, les médecins estiment que pour mieux informer les familles au sujet de l’usage des écrans, il faudrait avant tout renforcer les campagnes d’information et de sensibilisation (83%), établir des recommandations claires sur l’usage du numérique par les parents et les enfants (70%) et enfin proposer des ateliers pour informer sur l’impact du numérique sur le développement des enfants (64%).

Les messages de prévention suscitent par ailleurs des jugements plus mitigés chez les médecins que les parents. Ainsi, les parents sont plus nombreux à penser que les messages sont clairs (72%, vs 58% des médecins), qu’ils alertent suffisamment sur les dangers du numérique (62%, vs 50%), tandis que les médecins les trouvent davantage « trop éloignés de la réalité à partir du moment où le numérique fait partie de la vie de toutes les familles aujourd’hui ». Les deux publics restent assez d’accord sur le fait que les messages sont trop généraux et qu’ils sont basés sur les opinions de chacun plutôt que sur des démonstrations scientifiques (58% des médecins, vs 54% des parents).

Ce baromètre conforte notre plaidoyer pour une campagne nationale de santé publique sur les usages numériques au sein de la sphère familiale. Celle-ci doit permettre d’informer les adultes de l’importance des interactions parents-enfants, donner des repères et diffuser des recommandations officielles, claires et non-culpabilisantes 

Vincent Dennery, Directeur de la Fondation pour l’Enfance

La Fondation pour l’Enfance appelle ainsi à une prise de conscience générale qui doit passer par la mobilisation de l’État comme de la société civile – et particulièrement des entreprises. En plus d’une grande campagne nationale, l’association propose 4 actions concrètes de prévention :

  1. Rendre obligatoires, dans le carnet de grossesse, les informations sur l’impact des usages numériques familiaux sur le tout-petit, ainsi que des recommandations sur la bonne utilisation des écrans en famille comme avancé par Mme Caroline Janvier dans sa proposition de loi déposée le 22 janvier 2022 à l’Assemblée nationale. La Fondation pour l’Enfance propose également d’étendre cette obligation au carnet de santé.
  2. Équiper les professionnels de la petite enfance de recommandations claires et précises et d’outils pratiques, leur permettant de délivrer des discours appropriés et clairs aux parents sur les bonnes pratiques numériques en familles.
  3. Établir une obligation d’information de ces impacts par les producteurs, éditeurs et hébergeurs de solutions numériques pour les enfants, comme cela avait été proposé par Madame Catherine Morin-Desailly dans sa proposition de loi déposée au Sénat le 5 septembre 2018 
  1. Inciter les entreprises du secteur tertiaire à s’engager dans la prévention et l’accompagnement de leurs salariés sur la question des usages numériques en famille. Le développement du télétravail depuis la crise sanitaire pose la question de la responsabilité des entreprises dans la présence des écrans à la maison. La mise en place et le suivi d’une charte et d’un label national, mais aussi l’organisation d’ateliers intra-entreprise comptent parmi les leviers que promeut la Fondation pour l’Enfance. Son partenaire, LER – Les Entrepreneurs Réunis, s’est engagé avec son réseau à répondre à cet appel pour lancer les premières actions de sensibilisation sur le lieu de travail. 

À propos de la Fondation pour l’Enfance : Depuis 1977, la Fondation pour l’Enfance, reconnue d’utilité publique, s’attache à repérer et à lutter contre les violences faites aux enfants. Elle détecte les dispositifs innovants portés par le champ associatif et joue le rôle de pépinière de projets.

1ère édition du Startup Day à l’Efrei

L’Efrei, grande école d’ingénieurs à Villejuif, organise ce jeudi 2 février une après-midi dédiée à l’entrepreneuriat lors de la première édition du Startup Day. Cette initiative, en collaboration avec de nombreux partenaires et intervenants, permet de sensibiliser les étudiants sur les dispositifs d’accompagnement qui existent, notamment dans le secteur du numérique (Data, IA, cloud, cybersécurité, etc.).

Voici ce qui attend les étudiants de l’Efrei :
👉 De 14h à 15h : Conférence de présentation de l’incubateur et son écosystème, avec :

  • Laurane Boullay – Coordinatrice du Pépite Créaj IDF
  • Emilie Esparon – Impact Senior Manager à Vivatech
  • Marc-Antoine – Titon CEO d’AI Pro Management et alumni Efrei 2022
  • Malik Amghar – CEO de ProPR Consulting et alumni Efrei 2019.
    👉 De 15h30h à 16h : Présentation LegalTech :
  • Stéphane Baller – Avocat of Counsel chez De Gaulle Fleurance et co-directeur du DU T2DL Transformation Digitale du Droit & Legaltech Paris Panthéon Assas Université.
    👉 De 16h à 17h : Table ronde d’experts sur la thématique « Comment financer son projet quand on est étudiant ».
    👉 De 17h à 18h : Conférence de Mathieu Nebra, Co-fondateur de OpenClassrooms et alumni Efrei. Retour d’expérience sur le développement de l’ancien Site du Zéro.
    👉 Et aussi des ateliers et rencontres avec des start-ups et des acteurs de l’entrepreneuriat.

Plus d’infos sur https://www.efrei.fr/startup-day/

Deux enseignants chercheurs de Paris School of Business publient « Le Manuel du métavers »

Charles Perez, professeur associé à PSB, expert des nouvelles technologies et de leur impact sur l’homme et Karina Sokolova, professeure associée à PSB, experte de l’influence des médias sur le comportement des utilisateurs, publient « Le manuel du métavers, les fondamentaux de la prochaine révolution technologique », un ouvrage dédié à tous ceux qui souhaitent découvrir le métavers et les technologies du web3.

Le manuel du métavers est un point d’entrée idéal pour tous ceux qui veulent comprendre l’ampleur de la révolution numérique actuelle. Que vous soyez néophyte, enthousiaste ou inquiet, vous trouverez dans ce manuel des éléments concrets permettant de vous forger votre propre opinion sur le métavers.

Karina Sokolova, co-autrice.

À travers ce manuel, les deux auteurs proposent un parcours inspirant mêlant les fondamentaux théoriques, les solutions technologiques avec des réflexions sociétales.
L’ouvrage clarifie les concepts phares de la future itération du web tels que l’immersion, la blockchain, les cryptomonnaies, les NFTs (non-fungible token) ou les organisations autonomes décentralisées

Une grande variété d’univers virtuels présentés à partir d’applications concrètes permettent de découvrir comment tirer profit des nouvelles tendances en tant que créateur, professionnel, investisseur ou simple internaute.

L’ouvrage clarifie les concepts phares de la future itération du web tels que l’immersion, la blockchain, les cryptomonnaies, les NFTs (non-fungible token) ou les organisations autonomes décentralisées.

Les auteurs présentent également les enjeux éthiques et les difficultés techniques à dépasser pour démocratiser le métavers.

« À travers ces 200 pages, vous découvrirez l’essentiel pour créer votre avatar, découvrir les univers virtuels, manipuler les cryptomonnaies, créer des NFTs, créer votre espace virtuel… » affirme Charles Perez, co-auteur.

Lien vers l’ouvrage : ici.

Ouverture de Parcoursup : les interrogations des élèves

À l’occasion de l’ouverture ce mercredi 18 janvier de la plateforme Parcoursup, sur laquelle plus de 600 000 élèves de terminale vont entrer leurs vœux d’orientation, on découvre les résultats d’une étude menée par l’IFOP fin novembre dernier auprès de plus de 1 000 lycéennes et lycéens.

Dans quelle proportion souhaitent-ils des études supérieures ? Quelles sont les filières qui les attirent le plus ? Quelles valeurs entendent-ils privilégier dans leur vie professionnelle ? C’est à ces questions que répond l’enquête réalisée par l’IFOP pour le compte de Delta Business School, école de l’entrepreneuriat et des métiers digitaux.

Les chiffres clés de l’enquête

 enquête réalisée par l’IFOP pour le compte de Delta Business School, école de l’entrepreneuriat et des métiers digitaux.

91% des lycéen(e)s interrogé(e)s veulent poursuivre leurs études après le bac.

Si les filières liées à la technologie et à l’informatique attirent plus les garçons (18%) que les filles (2%), ces dernières sont trois fois plus nombreuses à vouloir s’orienter vers le médical et le paramédical (19% contre 6%).

Plus de la moitié (58%) des lycéen(e)s interrogé(e)s aimeraient intégrer une grande école après le baccalauréat.

Faire un métier qu’on aime (85%), qui a du sens (81%) et dans lequel on est respecté (78%) sont les trois priorités exprimées par l’ensemble des jeunes interrogés sur leur futur professionnel.
Les lycéennes expriment un degré de confiance en elles bien moins important (64%) que leurs homologues masculins (87%).

La mésinformation des jeunes à l’ère des réseaux sociaux

A l’heure où TikTok s’impose comme le réseau social préféré des jeunes français, que sait-on de l’impact de cette plateforme sur ses utilisateurs, qui sont de plus en plus nombreux à l’utiliser pour se divertir mais aussi pour s’informer ? Alors que la crise sanitaire a été un terreau propice à l’essor des théories complotistes dans un contexte de défiance généralisée envers les autorités, la Fondation Reboot et la Fondation Jean-Jaurès ont commandé à l’Ifop une enquête auprès des jeunes visant à mesurer leur porosité aux contre-vérités scientifiques et ceci au regard de leur usage des réseaux sociaux.

Entre platisme, astrologie, créationnisme, sorcellerie et vaccinophobie, cette étude montre la sécession d’une partie de la jeunesse avec le consensus scientifique : les adeptes des thèses conspirationnistes et plus généralement des croyances irrationnelles étant particulièrement nombreux chez les jeunes, notamment chez ceux qui utilisent beaucoup les réseaux sociaux.

Les chiffres clés

Étude Ifop pour la fondation Reboot et la fondation Jean Jaurès réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 28 octobre au 7 novembre 2022 auprès d’un échantillon national représentatif de 2 003 jeunes, représentatif de la population française âgée de 11 à 24 ans. 

1 – La posture des jeunes à l’égard de la science s’avère de plus en plus critique : seul un jeune sur trois (33%) estime aujourd’hui que « la science apporte à l’homme plus de bien que de mal » alors qu’ils étaient plus d’un sur deux à le penser il y a cinquante ans (55% en 1972). A l’inverse, la proportion de jeunes percevant négativement ses bienfaits sur l’humanité a triplé entre 1972 (6%) à 2022 (17%), tandis que le sentiment qu’elle n’a pas d’impact restait, lui, relativement stable (41%, +3 points). Or, cette défiance croissante à l’égard de la science va de pair avec une sécession avec nombre de « vérités » faisant consensus dans le milieu scientifique.

2 – Sur les origines de l’homme par exemple, l’enquête révèle que plus d’un jeune sur quatre croit aujourd’hui au « créationnisme » : 27% des jeunes de 18 à 24 ans estiment que « Les êtres humains ne sont pas le fruit d’une longue évolution d’autres espèces (…) mais ont été créés par une force spirituelle (ex : Dieu) ». Et cette contestation de l’évolutionnisme s’avère particulièrement forte chez les sondés se disant « religieux » (60%), les personnes appartenant aux minorités religieuses attachées à une vision littérale des textes (ex : 71% des musulmans) et aux catégories populaires au regard de leur catégorie socioprofessionnelle (38% des ouvriers).

3 – En dépit des évidences scientifiques, le « platisme » trouve aussi un écho significatif dans la jeunesse française. Alors qu’elle reste marginale chez les seniors (3%), l’idée selon laquelle on nous ment sur la forme de la Terre est partagée en effet par près d’un jeune sur six (16%). Présentant les mêmes caractéristiques socio-culturelles que les adeptes du créationnisme, les platistes sont surreprésentés chez les jeunes potentiellement les plus exposés à ces thèses sur internet, notamment les gros utilisateurs de services de vidéos en ligne comme YouTube (21%), d’applications comme Telegram (28%) ou de TikTok comme moteur de recherche (29%).

4 – Reposant sur l’idée que des extraterrestres auraient joué un rôle dans l’essor des premières civilisations, l’« Alien Theory » affiche elle aussi un nombre significatif d’adeptes : 19% des jeunes âgés de 18 à 24 ans souscrivent à l’idée que « (…) les pyramides égyptiennes ont été bâties par des extraterrestres », soit trois fois plus que chez les seniors (5%). Moins liée à l’emprise du religieux sur les esprits, l’adhésion à cette théorie ufologique est particulièrement forte dans les rangs des jeunes à faible niveau socio-culturel, peut-être parce qu’ils ont pu être plus exposés à cette thèse à la télévision via une série usurpant les codes du documentaire.

5 – Faisant référence à un évènement plus contemporain, la théorie du « Moon hoax » (« canular lunaire ») a quant à elle une audience croissante chez les jeunes : 20% des jeunes estiment désormais que « Les Américains ne sont jamais allés sur la lune », soit une proportion en hausse 5 points en 5 ans. Et comme la plupart des théories prenant le contrepied des informations officielles, cette thèse s’avère particulièrement populaire chez les jeunes « musulmans » (46%) ou d’extrême-droite (26% des sympathisants lepénistes), deux catégories dont l’antiaméricanisme n’est peut-être pas étranger à leur refus de reconnaître l’exploit américain de 1969.

6 – Dans un brouillard informationnel post-Covid propice au complotisme, nombre de jeunes adhérent aussi dans des «fake news» médicales dangereuses pour la santé. L’efficacité de la chloroquine contre le Covid-19 est ainsi reconnue par un jeune sur quatre (25%) et ils sont encore plus (32%) à croire que les « vaccins à ARNm (…) causent des dommages irréversibles dans les organes vitaux des enfants ». Et dans la confusion liée à l’actualité sur le sujet, l’idée selon laquelle on peut avorter sans risque avec des plantes est, elle, partagée par un quart des jeunes (25%) et plus d’un tiers (36%) des utilisateurs pluriquotidiens des réseaux de microblogging (36%).

7 – Enfin, à l’heure où des réseaux sociaux comme TikTok sont accusés de favoriser les théories complotistes (cf étude NewsGuard3), une part significative de jeunes semble perméable aux thèses trumpistes sur la vie politique américaine. La thèse selon laquelle « L’assaut du Capitole en janvier 2021 a été mis en scène pour accuser les partisans de Donald Trump » a par exemple un nombre d’adeptes (24% en moyenne) deux fois plus élevé chez les utilisateurs pluriquotidiens de TikTok (29%) que chez les non-utilisateurs (19%). Alertant sur la sécession d’une fraction importante de la jeunesse avec le consensus médiatique, ces chiffres tiennent donc beaucoup au mode d’information et plus particulièrement à l’usage des réseaux sociaux comme Twitter ou TikTok.

8 – Cette plus grande perméabilité des jeunes à un imaginaire complotiste se retrouve dans d’autres croyances infondées scientifiquement telles que l’astrologie ou l’occultisme. Ainsi, 49% des jeunes estiment aujourd’hui que « l’astrologie est une science », contre 43% en 1999. Et sur d’autres croyances occultes, cette tendance à la hausse est encore plus nette au regard du nombre de jeunes qui croient par exemple aux esprits (48%, +8 points depuis 2004) ou en la réincarnation : 35% en 2022, soit une hausse de 15 points en seize ans. Et un clivage générationnel se dessine aussi bien dans la croyance dans les prédictions des voyants (38%, contre 12% des séniors) que dans celle liées aux envoutements et à la sorcellerie (36%, contre 20% parmi les plus de 65 ans).

9 – Il est vrai que les jeunes se montrent nettement plus sensibles que leurs ainés à des superstitions à caractère occulte. Globalement, 59% croient en au moins une d’entre elles, contre 21% des plus âgés. Et ce gap générationnel se retrouve sur toutes les croyances, qu’il s’agisse du mauvais œil (44%, contre 10%), dans les fantômes (23%, contre 4%), les démons (19% chez les plus jeunes, contre 8%) ou bien encore dans les marabouts (13% des 18-24 ans, contre 4%). A nos yeux, les désordres informationnels de l’ère internet viennent sans doute accentuer la perméabilité traditionnelle des jeunes générations à ces croyances surnaturelles.

10 – Cet essor des croyances complotistes ou infondées s’inscrit dans une révolution des pratiques informatives où la défiance à l’égard de l’information verticale issue des autorités s’est accompagnée d’une confiance plus grande dans sa transmission horizontale via les réseaux sociaux. Or, cela peut s’avérer problématique au regard du nombre de jeunes (41%) utilisant TikTok comme moteur de recherche qui estiment qu’un influenceur qui a beaucoup d’abonnés peut être une source fiable. Symptomatique d’un nivellement de l’expertise, ce chiffre révèle le manque de raisonnement critique d’une partie de la jeunesse à l’égard des « influenceurs populaires ».

Source : « Étude Ifop pour la fondation Reboot et la fondation Jean Jaurès réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 28 octobre au 7 novembre 2022 auprès d’un échantillon national représentatif de 2 003 jeunes, représentatif de la population française âgée de 11 à 24 ans. »

Education : Culture générale le déclin français ?

Le savoir serait-il en train de mourir au pays des Lumières et de l’Encyclopédie ? Pour les 10 ans de la revue l’Eléphant, l’Ifop a interrogé les Français sur leur rapport à la culture générale. Une étude qui fait état d’un sentiment de déclin national en matière de savoir, intériorisé par les Français tant en comparaison avec le passé qu’avec les pays voisins.

Et si ce constat pessimiste s’impose à toutes les catégories de la population, l’étude met à jour un clivage générationnel dans le rapport à la culture générale, avec une confiance plus affaiblie encore des moins âgés dans leurs propres connaissances.

En résulte des jeunes plus facilement sujets à la honte concernant leur propre culture et plus méfiants envers les différents vecteurs d’information, mais également plus libéraux quand aux disciplines auxquelles ils accolent le statut de « culture générale ».

LES FRANÇAIS SONT DE MOINS EN MOINS CONFIANTS DANS LEUR NIVEAU DE CULTURE GENERALE, NOTAMMENT S’ILS DOIVENT SE COMPARER AUX POPULATIONS D’AUTRES PAYS D’OCCIDENT

La moitié de la population (50%) estime qu’aujourd’hui les Français ont « moins » de connaissances / de savoir qu’il y a 50 ans. Une proportion en nette hausse (+17 points depuis 2012) alors qu’un quart (24%) juge même que les Français ont aujourd’hui « beaucoup moins » de connaissances.

De même la proportion de population (31%) estimant que le niveau de connaissances / de savoir des Français est inférieur à la moyenne des autres pays occidentaux a quasiment doublé depuis 2012 (+14 points). Cette vision est spécialement intériorisée par les plus jeunes (37% des moins de 35 ans).

Moins de 3 Français sur 5 (58%) s’auto-attribuent un niveau de culture général élevé (se donnant une note d’au moins 7 sur 10), soit un recul de 6 points depuis 2012. Là encore, ce sont les jeunes les moins confiants dans leur propre niveau de culture (50% de notes 7 à 10).

Aussi, les jeunes sont les plus nombreux à avoir déjà expérimenté un sentiment de honte envers leur manque de culture générale dans le cadre de discussions, que ce soit face à des amis (62%), des relations professionnelles (61%), des parents (50%) ou même un partenaire/conjoint (44%).

La culture générale n’en est pas pour autant boudée : pour les deux tiers des Français (67%) elle est primordiale pour bien élever ses enfants. Toutefois le caractère primordial de son apport pour comprendre le monde et la société va moins de soi qu’auparavant (53%, -7 pts).

Les Français, surtout les plus âgés, classent surtout des disciplines « traditionnelles », relevant par exemple de la biologie ou la physique, comme étant de la culture générale. La hiérarchie est moins évidente parmi les jeunes, qui y rangent davantage de domaines (rap…).

Le domaine de l’enseignement (universitaires : 79%, professeurs : 79%) ou les livres (77%) bénéficient d’une large aura de confiance, au contraire des pouvoirs publics (49%). La défiance est même majoritaire envers les médias (36% de confiance) ou les influenceurs (11%).

Et si les jeunes sont souvent les plus méfiants face à ces divers médias, ils sont paradoxalement les plus nombreux à déclarer se faire une opinion rapidement car ils estiment facile aujourd’hui de s’informer sur l’essentiel (43% des moins de 25 ans contre 33% en moyenne).

Source : « Étude Ifop pour l’Eléphant réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 10 au 14 novembre 2022 auprès d’un échantillon de 1001 personnes, de la population française âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine»

Le Groupe IGS accompagne et soutient les jeunes dans leurs choix d’orientation

Le Centre d’Accompagnement à l’Orientation du Groupe IGS met gracieusement à la disposition des futurs alternants et étudiants des solutions individualisées pour réussir leur entrée dans l’enseignement supérieur.

Sur un marché de l’éducation en pleine mutation, où les repères changent, le Groupe IGS propose aux familles un dispositif d’accompagnement et d’orientation sur mesure gratuit pour permettre aux élèves de tous niveaux de réussir leur projet d’études.

Des solutions individualisées et des outils performants sont ainsi mis à disposition des futurs apprenants à tout moment de leur parcours. Tests d’orientation, entretiens individualisés, conférences et visio-conférences d’informations, ateliers découverte métiers animés par des professionnels, session de préparation et d’entrainements, participation à des modules de cours dans les écoles de leur choix, lexique des études supérieures… sont autant de solutions pour aider à la construction du projet professionnel et le choix de parcours de formation adapté.

Cette méthodologie d’aide à l’orientation accompagne les collégiens au lycée (choix d’enseignement de spécialités à effectuer en fin de seconde), les lycéens pour préparer leur entrée dans le supérieur, les étudiants dans la poursuite d’études ou dans un projet de réorientation (rentrées décalées).

Découvrir le dispositif baptisé ‘’Mon Parcours Orientation’’ sur le site du Groupe IGS : https://www.groupe-igs.fr/orientation/mon-parcours-orientation

Les collégiens, lycéens et étudiants estiment avoir besoin d’un accompagnement pour

  • découvrir les mécanismes de fonctionnement (ParcourSup, le schéma des études en France, les différentes procédures d’admission, la compréhension des reconnaissances et labels, les critères de choix à prendre en compte, etc.),
  • apprendre à connaître leurs aptitudes, optimiser leur potentiel et se préparer dans les meilleures conditions à l’accès dans l’enseignement supérieur,
  • effectuer des choix pertinents (épreuves de spécialités en fin de seconde, filières d’études supérieures, durée de cursus, rythme de formation en initial et/ou alternance, type d’établissements, etc.),
  • se préparer dans les meilleures conditions, 
  • financer leur formation,
  • rechercher un logement si nouvel environnement géographique,
  • dissiper leur appréhension de l’entrée dans la vie active,
  • les aider à faciliter leur début d’indépendance et d’autonomie,
  • estomper leur manque de confiance en eux, leur peur de l’échec et/ou de l’intégration sociale dans un nouvel environnement.

Des chiffres éloquents 

  • 50 % des jeunes déclarent ne pas avoir été bien accompagnés dans leur projet d’orientation, étude du Cnesco (Conseil national d’évaluation du système scolaire).
  • 20 % des jeunes estiment qu’ils n’ont pas eu le choix de leur orientation, étude du Cnesco(Conseil national d’évaluation du système scolaire).
  • 40 % des lycéens déclarent ne décider que très tardivement de leur choix d’orientation (notamment au tout dernier moment en classe de Terminale), sondage OpinionWay.
  • + de 100 000 étudiants se retrouvent chaque année en situation d’échec en France, Source MESRI.
  • 54% des professeurs estiment ne pas avoir suffisamment de temps à consacrer à l’orientation de leurs élèves (Source Impala).

 « Face à un marché en pleine évolution, face aux choix à effectuer dès la seconde (choix d’épreuves de spécialités, réforme du bac, loi ORE (relative à l’orientation et à la réussite des étudiants)), face à une offre de formations de plus en plus large et complexe, les familles ont plus que jamais besoin d’accompagnement. Le Groupe IGS a toujours eu la volonté d’aider les jeunes dans leurs choix, de leur proposer les meilleurs dispositifs et services nécessaires à leur réussite et de soutenir l’action des professeurs principaux qui manquent souvent de temps sinon de moyens »explique Arnaud Le Blanc, Directeur du Centre d’Accompagnement à l’Orientation du Groupe IGS.

Mental’O rejoint le réseau EdTech France

Pourquoi opposer usages numériques et éducation ? L’association EdTech France fédère les entreprises françaises ayant choisi de mettre la technologie et l’innovation au service de l’éducation, de l’enseignement et de la formation tout au long de la vie. Elle rassemble plus de 450 entreprises membres, de la start-up aux entreprises innovantes, ainsi qu’une soixantaine de “partenaires engagés” : entreprises, institutions d’enseignement supérieur, acteurs institutionnels, scientifiques ou associatifs du monde de l’éducation et de la formation.

L’association offre également à ses membres une véritable communauté, un réseau permettant de créer le dialogue et d’inventer des synergies. Fédérer, Démontrer, Inventer et Diffuser sont les 4 axes qui structurent son action.

Une démarche qui fait écho à l’engagement de Mental’O : depuis près de 10 ans, le leader du conseil en orientation scolaire & professionnel a développé des tests inédits pour faciliter et sécuriser l’orientation scolaire des jeunes collégiens, lycéens ou étudiants.

« Entre solution numérique et Éducation, le rapprochement avec le réseau EdTech était une évidence ! »

Armelle Riou est Fondatrice et Présidente-Directrice générale de Mental’O

Une expertise de l’orientation scolaire
Face aux erreurs d’orientation et à leur impact humain, Armelle Riou a voulu proposer une solution d’orientation scolaire rapide et fiable permettant de révéler tous les aspects de la personnalité, au-delà des bulletins de notes.
C’est ainsi qu’est né Mental’O, une plateforme SaaS hébergeant des tests d’orientation inédits. Elle permet de révéler la singularité de l’individu et de valoriser ses potentiels.

Éducation et Technologie… Sa présence au sein du réseau EdTech était une évidence que Mental’O est heureux de matérialiser !
Ainsi, la solution informatique permet de fiabiliser l’analyse de la personnalité à travers des bilans complets et précis :
• Le bilan exploratoire vise à trouver sa voie, sa destination en termes de fonctions, de métiers ou de secteur d’activité ;
• Le bilan approfondi a pour objectif d’affiner le parcours d’études dans lequel le jeune sera en réussite.
« Attention : rapprocher les technologies de l’éducation n’implique pas à nos yeux de laisser l’individu seul face à son “bilan” ! Si nous croyons profondément dans nos tests, nous pensons que le lien humain est tout aussi primordial dans l’orientation. »

C’est pourquoi les résultats des questionnaires sont proposés et interprétés par les conseillers d’orientation Mental’O, tous issus du monde de l’entreprise, formés aux entretiens et à la méthode, pour accompagner les élèves et les étudiants dans la globalité de leur parcours.
Forts de leur succès, les bilans Mental’O ont été développés en version anglaise et rayonnent à l’international dans plus d’une douzaine de pays.

Accompagner l’évolution professionnelle tout au long de la vie
L’approche Mental’O étant très appréciée des Millenials et plébiscitée par les consultants en entreprise, son offre a été prolongée par le Bilan de Profilage.
Avec 4 tests en 1 (fonctionnement cognitif, motivations, intérêts professionnels, personnalité), le Bilan de Profilage offre une vision globale, exhaustive et objective de l’individu ; il révèle sa singularité et valorise son potentiel. C’est donc un outil précieux pour les dirigeants, managers, créateurs de start-up et services RH dans tous les aspects de la gestion de l’humain :
• Recrutement ;
• Evolution de carrière ;
• Coaching ;
• Management d’équipe.

Ce bilan est également très apprécié des écoles du supérieur qui peuvent ainsi conseiller leurs étudiants dans le choix de leurs stages, de leurs options et de leur intégration professionnelle. Une démonstration ou un test peuvent être réalisés sur demande.

« En tant que membre de EdTech France, nous souhaitons longue vie à la technologie au service de l’humain ! »

Jouer pour recruter les futurs talents de la Tech

Si la pénurie des profils tech n’est pas nouvelle, la digitalisation accélérée des entreprises durant la crise sanitaire l’a rendue criante. Un chiffre parle de lui-même : 80% des employeurs reconnaissent aujourd’hui rencontrer des difficultés à recruter des experts IT. Développeur, Data Engineer, Data Scientist, chef de projet, ingénieur DevOps, ou encore expert en cybersécurité sont autant de postes en tension qui peinent à trouver preneurs. Les organisations doivent donc redoubler d’inventivité pour soigner leur marque employeur et tenter d’appâter ces talents dont elles ont tant besoin dans le cadre de leurs projets de transformation numérique et de croissance.

Face à l’enjeu, Meritis a fait le choix de miser sur une solution de sourcing originale et encore peu connue : le recrutainment. Fusion des mots « recruit » (embaucher) et « entertainment » (divertissement), la méthode consiste à attirer et sélectionner les meilleurs candidats par le biais d’activités ludiques. Le recrutement par le jeu, en somme. Pour la société de 875 collaborateurs, il s’agit en l’occurrence de concours de code. 

Code On Time : un jeu et un enjeu

Si l’approche peut surprendre de prime abord, elle s’est montrée suffisamment performante pour devenir récurrente dans les processus de recrutement de Meritis, qui multiplie les challenges de programmation en présentiel ou 100% online. Le dernier exemple en date : le concours « Code On Time », créé par Gaëtan Eleouet– responsable du pôle Software Engineering pour le Bureau Technique du groupe – et organisé en collaboration avec le Bureau des Sports (BDS) de l’Ensimag de Grenoble, partenaire exclusif de Meritis depuis 2022.

La coopération entre Meritis et l’établissement grenoblois ne doit rien au hasard : l’Ensimag est l’école la plus représentée parmi les employés et clients de la société. En effet, ses étudiants correspondent très précisément aux profils ciblés par le groupe.

Mené par Gaëtan Eleouet, Nolwenn André, Manager recrutement, et Jaime Boixadós Martínez, data engineer, le concours a été accueilli par 41 participants, venus de différentes promotions, entre le 21 et le 28 novembre. Les trois premiers du classement, ainsi qu’un quatrième participant tiré au sort, se sont partagés 4 lots, à savoir une Nintendo Switch, deux cartes cadeaux Fnac d’une valeur de 50 euros chacune et un casque audio. Mieux : ils ont pu se distinguer et se positionner en mettant en avant leurs compétences. Un véritable tremplin vers l’emploi.

Finalement, l’opération s’est révélée réussie pour Meritis, qui a eu l’occasion de valoriser son identité et sa culture d’entreprise uniques auprès d’une cible particulièrement stratégique. Un nouveau succès donc, annonçant une nouvelle année riche en évènements et rendez-vous incontournables à destination des as de la programmation de l’Ensimag. Affaire à suivre.

Plus d’infos sur https://meritis.fr/

Axians lance une solution NaaS adaptée aux acteurs de l’éducation

Dans un contexte tendu, – où les acteurs de l’éducation doivent accélérer leur transition vers de nouvelles technologies et où le recrutement de profils devient de plus en plus complexe – l’externalisation du management de son réseau apparaît comme une solution pour rester à la pointe. C’est ce que proposent Axians et Cisco, à travers leur programme « Horizon 2024 », dont l’objectif est de développer, ensemble, ces services managés à destination des entreprises.

Partenaires depuis plus de vingt ans, les deux groupes renforcent ainsi leur capacité à accompagner leurs clients par l’innovation, en répondant à leur forte demande en matière de nouvelles technologies et de réduction de l’empreinte carbone de leurs outils numériques.

Cette nouvelle offre NaaS est donc la première pierre du programme Horizon 2024, et permettra notamment le développement de nouveaux services managés au travers de différentes solutions (réseau, cybersécurité et collaboration). Elle permet d’apporter des solutions nouvelles en matière de gestion des réseaux tout en répondant aux enjeux des 7 secteurs d’activités : santé, retail, industrie, collectivités locales, transports & logistique, éducation & recherche, énergie.

Le NaaS, nouveau modèle de consommation de son réseau

Le Network as a Service est un nouveau modèle de consommation de son réseau, au service des entreprises. Le NaaS propose en effet une totale flexibilité dans la construction et gestion de son infrastructure.

Les entreprises utilisent déjà depuis quelques années des logiciels en mode SaaS, dont elles ont adopté le fonctionnement via un système d’abonnement.

Grâce à une infrastructure qui évolue avec l’entreprise, ce service permet aux DSI de mieux répondre aux exigences des utilisateurs et des métiers, et de bénéficier d’un service à prix maîtrisé. Elle permet également de rester à la pointe en termes de composants, de technologies et de sécurité.

Un service packagé flexible à destination des DSI

Axians propose ainsi un service packagé, qui permet à ses clients de garder le contrôle sur l’externalisation de leur réseau. Flexible, il permet soit de confier l’entièreté de son réseau à Axians, soit simplement sa gestion quotidienne. Cela permet au client de bénéficier d’un service évolutif et agile en fonction de ses besoins et du développement de son entreprise (ouvertures ou fermetures de sites par exemple). Axians, en tant que fournisseur de réseau, garantit le fonctionnement, la maintenance, les composants de qualité et des technologies à jour.

« Les fonctions des DSI sont de plus en plus transverses, constate Yves Pellemans, Directeur Technique d’Axians France. De plus, adapter ses dépenses aux usages, c’est une problématique des DSI aujourd’hui, en même temps que la sécurité, qui est leur premier budget et leur premier risque. Ils ont donc besoin d’offres packagées pour simplifier leurs usages et bénéficier du réseau de demain qui devra être d’une agilité absolue. Demain, les DSI nous demanderont non plus des infrastructures, mais bien une qualité de service par utilisateur, un prix, une disponibilité et une garantie de sécurité. Demain, nous serons des fournisseurs de service en temps réel à l’utilisateur. »