Difficultés à lire, à comprendre un écrit, à bien orthographier… Selon l’OMS, la dyslexie concerne 8 à 10% de la population mondiale. Les premières difficultés apparaissent à l’école et se poursuivent dans les études supérieures, puis dans le monde professionnel. Affectant la confiance en soi, et accentuant le risque d’échec scolaire, ce trouble n’est pas toujours bien diagnostiqué, pris en charge ou compris. Pour pallier ces difficultés, la startup Lili for Life a développé la lampe Lili, issue d’une découverte scientifique primée par l’Académie Nationale de Médecine dont la technologie facilite la lecture des personnes dyslexiques.

Difficultés à lire, à comprendre un écrit, à bien orthographier… Selon l’OMS, la dyslexie concerne 8 à 10% de la population mondiale. Les premières difficultés apparaissent à l’école et se poursuivent dans les études supérieures, puis dans le monde professionnel. Affectant la confiance en soi, et accentuant le risque d’échec scolaire, ce trouble n’est pas toujours bien diagnostiqué, pris en charge ou compris. Pour pallier ces difficultés, la startup Lili for Life a développé la lampe Lili, issue d’une découverte scientifique primée par l’Académie Nationale de Médecine dont la technologie facilite la lecture des personnes dyslexiques.

Une découverte disruptive pour soulager la dyslexie
La technologie de la lampe Lili est issue d’une découverte disruptive des chercheurs rennais Albert le Floch et Guy Ropars. Récompensés en 2020 par l’Académie Nationale de Médecine, ils ont découvert que les personnes dyslexiques, à l’inverse des normo-lecteurs, ont deux yeux directeurs, ce qui provoque une superposition d’images lors de la lecture.

La lampe Lili émet des flashs lumineux quasiment imperceptibles, qui corrigent cet effet de superposition dit « d’images miroirs ». Les flashs émis par la lampe Lili créent un décalage temporel qui supprime l’effet de dédoublement. La lecture devient ainsi plus fluide, plus rapide, moins fatigante, ce qui permet une meilleure compréhension du texte. Commercialisée depuis fin 2021, la lampe Lili soulage des milliers de dyslexiques, jeunes ou adultes.

Enfants en difficulté d’apprentissage : un combat au quotidien…
Chaque année en France, environ 80 000 élèves quittent le système scolaire sans diplôme[1]. On estime que 25 % des enfants en échec scolaire sont dyslexiques faute d’une bonne prise en charge. L’injustice est d’autant plus criante qu’il serait désormais possible d’accompagner ce trouble dans bien des cas.

Il est donc important de trouver un mode de pédagogie adapté et d’informer sur la dyslexie. En effet, d’après une étude OpinionWay pour Lili for Life, les Français font état d’un manque d’information sur la dyslexie. Près de six Français sur dix ne se sentent pas bien informés sur ce handicap (58%). Et parmi ceux qui se sentent bien informés, seuls 9% estiment l’être très bien. In fine, ce sont neuf Français sur dix qui pourraient bénéficier de davantage d’informations à ce sujet (91%).

Les parents semblent mieux informés sur la dyslexie, mais le sentiment de bonne information reste minoritaire (47%, contre 39% pour les Français sans enfant).

… porté par le projet de Lili for Life, celui de rendre l’école plus inclusive
Lili for Life propose une approche pragmatique pour sensibiliser les professeurs, éducateurs, parents et élèves sur ce trouble invisible.

Elle s’articule autour de 4 grands axes :

  • La sensibilisation des personnels enseignants à la dyslexie et ses conséquences sur le quotidien, notamment dans le milieu scolaire
  • La présentation de la découverte scientifique
  • La démonstration de la lampe Lili et de ses bénéfices (avec une formation au paramétrage et à son utilisation)
  • Le partage des bonnes pratiques pour la mise en place en milieu scolaire (témoignages)

Les premiers usages à l’école ont été effectués depuis la rentrée 2022 et les résultats sont très enthousiasmants : “Je suis très heureuse de faire partie de cette expérimentation… Deux de mes élèves se montrent très enthousiastes, volontaires à l’idée d’utiliser ces lampes. Dès qu’il y a une situation de lecture, ils demandent à pouvoir l’utiliser,” commente une enseignante. Ils témoignent :
Dylan : « J’ai l’impression de lire mieux ; c’est moins fatiguant, je trouve. »
Romain : « Je trouve que c’est plus facile de lire avec cette lampe. »

Le temps des enseignants et de leurs auxiliaires est précieux et nous savons que les élèves dyslexiques demandent beaucoup d’attention. Bien souvent, par manque de formation, le corps professoral ne sait pas comment faire pour faciliter leurs apprentissages. Il faudrait donner aux enseignants plus de moyens d’accompagner et d’aider leurs élèves dyslexiques. La technologie est une réponse indéniable et Lili est un outil qui facilite l’inclusion et soulage bien des souffrances.

Bertrand Descours, Directeur Général de Lili for Life

Publié par Rédaction

EdtechMood - Bruxelles

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